Après la saga Constant Omari Selemani et compagnie, c’est un autre dossier sur la table de la Justice Congolaise. En effet, au cours d’une interview accordée à nos confrères de la Radio Onusienne à Kinshasa, le ministre de sports et loisirs, Papy Niango, a révélé que son cabinet et son administration sont également visés par l’appareil judiciaire.
Le patron des sports congolais a dénoncé ce qu’il qualifie d’une « démarche fallacieuse » le débat au tour du montant d’un million qu’aurait demander la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) pour l’organisation de matches des sélections nationales au mois de mars. Pour lui, la somme colossale que dépense l’Etat et les résultats devraient être le vrai débat. Il s’est, par ailleurs montré prêt, à comparaître devant le juge en cas de l’ouverture du dossier.
« Parler d’un million c’est aborder une démarche fallacieuse, c’est éviter la vraie question. La vraie question est depuis le premier janvier 2018 combien jusqu’aujourd’hui nous coûte le sport. Est-ce 1 million ? Non c’est beaucoup plus. Pour quel résultat ? Les congolais doivent savoir. Combien nous coûte la promotion de telle ou telle autre discipline notamment le football. Une question bien ouverte, un débat bien lancé et appelé à tous congolais pour donner son point de vue. Le ministre des sports qui engage les fonds dans le cadre de la ligne de crédit mis à sa disposition doit répondre. L’instruction du dossier judiciaire dépend de l’appareil judiciaire, moi je m’occupe du mien en attendant et mon cabinet et mon administration également est sous le coup de projecteur de l’appareil judiciaire et je crois me soumettre à cet exercice avec plaisir « , a-t-il déclaré.
Faisant l’objet d’une plainte des services du conseiller spécial du président de la République en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, blanchiments des capitaux et financement du terrorisme, Emmanuel-Janvier Luzolo Bambi Lesa, Le Secrétaire Général aux Sports, Barhelemy Okito Oleka, le président de la FECOFA Constant Omari et ses deux vice-présidents avaient été gardés à vue mardi, puis mis sous mandat d’arrêt provisoire , le lendemain, ont obtenu le jeudi 19 avril une liberté provisoire. Ces quatre dirigeants sont présumés de détournement de fond public alloués au football congolais.
Fonseca Mansianga