Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) reçoivent ce samedi 11 novembre le Syli National de la Guinée. Ce sera pour le compte de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde, Russie 2018.
Les congolais n’ont qu’une infime chance de se qualifier pour ce tournoi. Avec trois points de retard au classement (10 points) derrière les tunisiens qui en comptent 13 et vont recevoir les libyens chez eux, les fauves congolais espèrent un miracle pour les libyens l’emportent et qu’eux le fassent également avec deux buts d’écart pour se retrouver en Russie.
Ce regroupement du côté congolais n’a pas été de tout repos pour le sélectionneur national. Jean-Florent Ibenge Ikwange a dû s’employer pour justifier les absences de six joueurs dans l’opinion publique sportive congolaise qui croit qu’ils ont tout simplement boycotté la sélection alors que certains sont effectivement blessés (Mpoku, Botaka) et d’autres (Kudimbana, Akolo, Mulumba) ont été excusés.
Le sélectionneur national congolais a subi des critiques plus qu’acerbes qui l’attriste venant surtout d’une certaine presse qui a manqué de professionnalisme en se basant sur des rumeurs au lieu de vérifier si pas de contre-vérifier les informations sur les cas de ces joueurs.
« Ça me fait un peu mal quelque part. Le journalisme c’est le métier que je voulais faire. Je ne le suis pas certes mais il y a un mot qui le caractérise. C’est le recoupement. Au Congo, je ne sais pas si le même principe est de vigueur ou les journalistes travaillent sur base des rumeurs. Concernant les joueurs qui ne sont pas là, vous auriez dû les appeler. Avec internet, c’est facile. Vous avez les coordonnées des clubs. Qui a pris la peine de le faire. Et vous attendez que le coach vienne démentir. La rumeur maintenant c’est que les joueurs qui ne sont pas venus ont un problème avec Ibenge. Ils sont démotivés et ne veulent plus de l’équipe nationale. Et pire, les journalistes reçoivent des gens sur le plateau qui viennent dire des bêtises et ces journalistes sont là pour corroborer. On travaille sur la rumeur et on ne recoupe pas. C’est la méchanceté gratuite tout simplement. Ça me rend triste parce que j’ai une très haute opinion de cette profession », a-t-il déclaré en conférence de presse d’avant-match.
Michel TOBO