Parfait Mandanda et son club, Charleroi, poursuivent leur préparation à Mierlo, aux Pays-Bas, sans désemparé. Le portier international congolais a déjà joué une rencontre amicale (gagnée 2-1 face aux Allemands de Bochum) où il a été d’une grande importance et surtout décisif, comme le rapporte la presse belge.
Interrogé par des confrères de la Dernière Heure, le deuxième des frères Mandanda crie haut et fort qu' »il veut jouer ». Il n’a nullement l’envie de connaitre la situation de la saison dernière qui l’a vu disputer rien quatre petits matchs.
« Je veux jouer. Tout le monde le sait. C’est dur de ne pas jouer. La saison passée a été catastrophique. C’était la pire en termes de temps de jeu. Je ne veux pas revivre une telle situation et je me donne à fond durant la préparation pour que cela n’arrive pas. Et on verra bien lors du premier match… Il faut voir cela avec Mehdi. Moi, tout ce que je sais, ce que j’ai envie de jouer. Le poste de gardien de but est assez compliqué. Quand on se donne à fond tous les jours et qu’on ne joue pas, c’est dur d’être positif mais je pense l’avoir été toute l’année en tirant Nico (Penneteau) vers le haut grâce à mes entraînements. Il a d’ailleurs réalisé une très grande saison. « Ce sont les choix du coach. Parfois, c’est blessant, ça fait mal. Mais je les respecte. Auparavant, Nico et moi étions tous les deux numéros 1, c’était mieux pour moi. Quand le groupe était moins bien, je savais que je pouvais revenir. Il y avait une concurrence perpétuelle. La saison dernière, ce n’était plus le cas. Alors, oui, je jouais la Coupe. Mais ce n’est pas suffisant. C’est un objectif important pour le club mais une fois que nous sommes éliminés, il y a quoi ? S’il y a des contacts, le club me tiendra au courant. Mais c’est clair que je ne partirai pas pour être remplaçant. Quitte à être numéro 2, autant l’être à Charleroi. Je connais bien la maison, j’aime l’ambiance qui y règne. Cela m’aide aussi. C’est ma septième saison ici, c’est la preuve que le club est satisfait de moi. Je fais partie des anciens avec Javier Martos. Je pense avoir un rôle important au sein du vestiaire. Mon seul problème, c’est mon temps de jeu. C’est dur de venir à l’entraînement et de se dire : ce week-end, je ne jouerai pas. Mais je ne suis pas le seul dans le cas. J’ai un gros mental. Et je veux que cela change », a-t-il confié.
Michel TOBO