Les Léopards de moins de 17 ans disputent ce jeudi 12 avril la finale du tournoi de l’Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale (Uniffac) à Yaounde au Cameroun. Ce sera face à leurs homologues camerounais.
Les deux sélections ont presque le même parcours dans ce tournoi pour avoir gagné leurs deux rencontres des groupes. Avantage psychologique aux jeunes du pays hôte qui vont jouer devant un public acquis leur cause.
Du côté congolais, on dit respecter l’adversaire tout en restant compétiteur et avoir cette envie d’empocher une victoire chaque fois qu’on entre sur le terrain. Les précédents matchs ont eu comme effet de permettre aux Léopardeaux de s’aguerrir davantage.
« Nous avons vu cette équipe du Cameroun contre le Tchad à sa première sortie. Pour nous, c’est tout bonus. Nous n’avons fait qu’une semaine de préparation. Nous avons été interrompus la première semaine. Nous sommes venus jouer un maximum de matchs. Nous l’avons fait. Dieu aidant, nous avons joué quatre adversaires différents. Ça permet à mes joueurs de grandir sachant que nous allons jouer cette finale dans une belle ambiance avec nos frères camerounais qui font partie de la famille. Je suis un compétiteur. Quand j’entre sur le terrain, c’est pour gagner. Mais nous avons le respect de l’adversaire, c’est le Cameroun. Ils ont une grande culture que nous en matière de football des jeunes. Nous essayons de faire quelque chose de nouveau. La fédération se bat depuis 2014 à mettre quelque chose en place. Aujourd’hui, nous pouvons nous targuer d’être dans le dernier carré des quatre grosses compétitions qu’on a fait, deux fois l’Uniffac, la Francophonie et la Cosafa. Pour nous, c’est déjà un honneur de faire ce genre de finale. Mais pour le Cameroun, il serait malencontreux de ne pas jouer notre coup à fond parce que je pense que les deux équipes sont là pour apprendre. Mais on verra qui va l’emporter », a confié Eric Tshibasu Mubiayi, le sélectionneur national des cadets congolais.
Michel TOBO