Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) devraient sans nul avoir un nouveau sélectionneur pour l’entame des éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022, d’après les dires de Constant Omari Selemani, le président de la Fédération Congolaise de Football Association (Fécofa) lors de sa récente sortie médiatique.
Après les bruits qui ont fait état des contacts avec Michel Preud’Homme, ancien gardien international belge des années 1990 et ancien entraîneur de Bruges ou du Standard de Liège, ce dernier aurait refusé l’offre de la Fécofa, d’autres bruits ramènent à la tête de la sélection congolaise, un autre belge. Il s’agit de l’ancien milieu défensif international, Marc Wilmots (photo).
En faisant une petite analyse sur les anciennes intentions salariales de deux techniciens belges, il est clair que ce sera un morceau dur pour la Fécofa d’attirer ces gros poissons.
En ce qui concerne Michel Preud’Homme, l’actuel vice-président du Standard de Liège est bien au chaud à son poste où il touche 125.000 euros le mois bien que son contrat arrive à expiration à la fin de cette saison. Serait-il parti réellement avec ce salaire? La question est posée.
Du côté de Marc Wilmots, ancien sélectionneur de l’Iran où il n’a disputé que 6 matchs mais où il doit recevoir des indemnités de sortie de 6 millions d’euros, sur ordre de la FIFA, pour cause de salaire non payé alors qu’il avait signé pour 3 ans, la justice iranienne a d’ailleurs ouvert une enquête pour en savoir davantage, mais en Côte d’Ivoire où il avait signé en 2017, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux percevait 50.000 euros par mois, ce qui faisait de lui, à l’époque, le sélectionneur le mieux payé d’une sélection africaine. L’autre question qu’il faut se poser, viendra-t-il pour moins que cela?
La RDC a déjà payé un salaire presque similaire. C’était à Claude Leroy lors de son 2ème passage entre 2012 et 2014 avec une qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations en Afrique du Sud où les Léopards faisaient leur retour avec le trou noir entre 2007 et 2012. Le technicien français percevait près de 50.000 dollars.
Au regard de l’insistance de la Fécofa de ramener un entraîneur expatrié après l’échec de la 2ème expérience congolaise à la tête de la sélection nationale de la RDC incarnée par Christian Nsengi Biembe après la 1ère réussie de Florent Ibenge, l’instance faitière du football national a visiblement les moyens de s’offrir un technicien de ce calibre, avec les conséquences financières qui vont suivre. Officiellement, le salaire du sélectionneur national en RDC est de 18.000 dollars comme percevait Florent Ibenge, lui qui était contractant.
Michel TOBO