Le Daring Club Motema Pembe (Dcmp) est véritable en train de renaître de ses cendres, dans la 22ème édition du championnat en cours de la Linafoot. Les « Immaculés », après avoir connu près de trois saisons tumultueuses suite à des graves querelles internes qui ont causé la scission de cette formation, reviennent sur l’échiquier national avec beaucoup de détermination et d’envie.
Arrivé en fin de saison dernière à la tête du staff technique des vert-blanc-rouge, Otis Ngoma Kondi, abat un travail remarquable. Il a réussi cette saison à bâtir un collectif très réaliste et surtout de qualité. Il peut compter sur des joueurs aguerris et très volontaires à l’idée de ramener cette formation au diapason qui est le sien notamment avec un Ricky Tulengi Sindani (photo) au sommet de sa forme avec 17 buts au compteur et déjà dans l’histoire de cette Ligue Nationale de Football (Linafoot) . « Je suis formateur depuis trente ans. Les résultats de mon équipe ne me surprennent pas », nous a-t-il déclaré à l’issue de la victoire (2-0) face à l’AS V.Club, le dimanche 30 avril dernier.
Cette saison, le Dcmp, c’est seulement un revers (2-3 face à l’As Dragons Bilima lorsb de la phase de groupes) mais, depuis, l’équipe a su revenir et enchaîner des résultats très encourageants. Le niveau de progression du jeu est assez impressionnant quand on connaît les conditions dans lesquelles les clubs s’entraînent en République Démocratique du Congo (RDC). C’est simplement un travail avec une attention soutenue par l’ensemble du staff et du groupe de joueurs.
Le Dcmp, qui a certes comme ambition de retrouver une place africaine la saison prochaine, se positionne petit-à-petit, comme étant un candidat très sérieux au titre à l’issue de cet exercice. Les résultats satisfaisants du club, qui n’a pas perdu face à Mazembe ou V.Club (à qui il a pris respectivement un et sept points à ce dernier en 3 rencontres sur l’ensemble du championnat), constituent un capital mental énorme pour la suite de la compétition. De quoi se demander qui pour l’arrêter ? Gare toutefois à l’excès de confiance qui pourrait faire tout basculer.
Michel TOBO