Joar Mushagalusa Namugunga Bakenga Bahati, au travers sa fondation «Divided World», a remporté le prix «Marcus Rashford» attribrué par la FIFpro, le syndicat mondial des joueurs, pour son implication dans les actions sociales dans son pays d’origine, la République Démocratique du Congo (RDC). Deux autres joueurs ont remporté ce prix également à savoir: le belge Jan Vertonghen et le nigérian William Troost-Ekong
Né en Norvège il y a 32 ans, l’actuel attaquant Punjab (D1 Inde) qui est passé également par Rosenborg, son club formateur, le Cercle de Bruges, l’Eintracht Braunschweig, Tokushima Vortis ou encore Stabeak, a créé une école avec un orphelinat de plus de 300 enfants appelé College Namugunga où il fait des collectes des fonds pour subvenir aux besoins de l’école. Aujourd’hui, le collège de Namgunga compte environ 1 400 enfants. Près de 90 élèves ont obtenu des bourses universitaires, une opportunité dont ils n’auraient jamais pu rêver auparavant, et l’école s’efforce à présent d’établir des programmes avec des établissements d’enseignement supérieur et des bourses afin de garantir davantage de places pour les enfants à l’avenir.
« Nous sommes très reconnaissants et honorés d’avoir remporté ce prix. Cela signifie beaucoup pour moi, pour ma famille et surtout pour les enfants qui fréquentent le collège Namugunga au Congo. Nous avons créé cette école parce que nous voulions apporter notre pierre à l’édifice et faire la différence. Nous en avons vu la nécessité et, avec l’aide de mon défunt grand-père, nous avons lancé cette école et ce projet, et nous avons de grands projets pour l’avenir. Ce prix nous aidera et nous motivera à continuer à faire ce qu’il faut », a-t-il déclaré à la réception de cette nouvelle.
Présenté en partenariat avec le WFS et la FIFPRO, le prix Marcus Rashford réaffirme l’héritage de la campagne de l’attaquant de Manchester United contre la pauvreté alimentaire des enfants. Ce prix est destiné aux sportifs qui ont défendu des programmes et des actions ayant un impact positif sur leurs communautés.
Michel TOBO