Le président de la Fédération Congolaise de Football Association (Fecofa), Constant Omari Selemani, s’est finalement exprimé après l’élimination des Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Cameroun 2021.
En analysant le match face au Gabon, Constant Omari a été très sévère envers cette équipe concernant sa prestation non seulement pendant ce match mais depuis l’entame de ces éliminatoires. Il n’y a pas progression tout simplement et il ne faut chercher des raisons liées à l’organisation. Mais il annoncé également qu’il était temps pour lui de céder sa place à la tête de la Fédération congolaise de Football Association (Fecofa) mais a insisté sur la construction des infrastructures qui sont primordiales pour le développement du sport national.
« Il ne faut pas défoncer la porte que j’ai ouverte. La fédération n’a pas des moyens pour construire des stades ni pour les réhabiliter mais quand je dois mettre à sensibiliser les gens l’ancien et l’actuel régime sur le danger du manque d’infrastructures, cela ne sert à rien. Il n’y a pas de politique nationale sportive dans ce pays. C’est ça la réalité et qu’il n’y ait pas de faux-fuyants. Pourquoi nous devons continuer à travailler en mode d’urgence ? Je vais très clair, je ne serai pas candidat aux élections parce que je pense que j’ai fourni beaucoup au niveau de la CAF et de la FIFA ainsi qu’à la Fecofa. Il faut laisser aux autres qui en ont les ambitions de continuer là où nous allons nous arrêter. Mon seul regret est que si cette situation ne change pas, ceux viendront n’iront pas loin et risque même de sombrer davantage », a-t-il alerté une fois encore chez nos confrères français se Canal+ lors de l’émission « Talents d’Afrique »
Pour rappel, les Léopards ne joueront la CAN au Cameroun au mois de Janvier prochain pour avoir été sortis après la cuisante défaite (0-3) face aux Panthères du Gabon. Mais ils ont sauvé l’honneur en venant à bout des Scorpions de la Gambie (1-0) lors de la dernière journée à Kinshasa.
Michel TOBO