Le Standard de Liège a écopé d’une amende de 5.000 euros de la part de l’Union Belge de Football sur l’affaire des chants-Anderlechtois de son ancien joueur Christian Luyindama lors du dernier classico belge disputé le mardi 5 février. Le club liègeois s’est vu frappé aussi d’une amende de 500 euros suite à la levée d’un sursis datant de mai 2018 suite aux fumigènes lancés contre Genk.
Transféré la veille à Galatasaray, le défenseur international congolais, comme il en avait pris l’habitude avait rejoint ses anciens coéquipiers sur le terrain pour communier avec eux après ce succès important et a pris le micro du speaker. Mais malheureusement pour lui, il est allé loin dans ses propos qui ont offensé l’équipe adverse.
« Ce comportement est choquant. Pas seulement le chant en lui-même, qui a une signification extrêmement blessante, vulgaire, obscène et déplacée. On a vu des enfants le reprendre et je trouve cela choquant. Selon le tableau de sanctions une amende de 5.000 euros est requise. C’est le maximum possible dans le cas présent et il faut être sévère. Car le club a également une responsabilité, en ayant donné le micro à Monsieur Luyindama, qui n’a pas été briefé au préalable. De plus, le son n’a pas été coupé au moment des chants. Pour moi, c’est une faute du club et cela a contribué à créer une atmosphère hostile après la rencontre, avec notamment des violences en dehors du stade. Il ne faut pas banaliser ce genre de comportements », a déclaré le Procureur fédéral de l’Union belge de football, Kris Wagner.
La police a par ailleurs ouvert un P.-V. à l’encontre de l’actuel joueur du Galatasaray. Ce P.-V. sera traité par la cellule Foot du ministère de l’Intérieur. Dans les faits, Luyindama risque une amende, relativement élevée, et une interdiction de stade. Il y a toutefois un degré d’appel devant le tribunal de Police du parquet concerné.
Fonseca Mansianga