La Confédération Africaine de Football (CAF) et la Fédération Congolaise de Football Association (Fécofa) étaient en réunion au Caire en Egypte le jeudi 2 décembre comme prévu par la CAF lors de sa correspondance ordonnant le report des élections à la Fécofa.
Il a été décidé un certain nombre de choses notamment la prolongation du mandat du comité exécutif et de la nomination des deux délégués pour les affaires financières et juridiques. Selon la Veron Mosengo Omba, le secrétaire général de la CAF, cette dernière n’a pas retiré totalement sa confiance à l’actuel comité exécutif de la Fécofa mais qu’il fallait absolument travailler en étroite collaboration n pour permettre à l’instance faitière du football de se mettre au niveau en ce qui concerne la gestion moderne avec les standards internationaux.
«Nous nous sommes convenus de la prolongation du mandat du comité exécutif actuel et de la nomination des deux délégués pour les affaires financières et juridiques. Nous n’avons pas retiré la confiance totale à la Fécofa. C’est un différent mode de fonctionnement que nous avons adopté. Nous avons créée une gestion collégiale et la preuve, les autres membres du comité exécutif sont là. C’est une nouvelle collaboration. Tout le monde sait qu’à l’heure actuelle, les statuts de la Fécofa ne permettent pas son bon fonctionnement. Il faut absolument leur donner des outils modernes où les principes de la bonne gouvernance sont appliqués. Nous devons avoir notamment ce que nous appellons la ségrégation des fonctions», a-t-il déclaré à l’issue de cette réunion à la direction de la communication de la Fécofa.
Des mesures pareilles ont été prises également dans plusieurs fédérations africaines comme en Côte d’Ivoire et au Cameroun où des comités normalisation ont été installés pour essayer de juguler les mécontentements des uns et des autres.
Si ce fait se réalise, ce sera tout simplement une première pour la République Démocratique du Congo (RDC) et consacrera véritablement la fin d’un ère au sein de cette fédération avec le départ de Constant Omari Selemani qui l’a dirigé durant plus d’une décennie.
Michel TOBO