Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), le malgache, Ahmad Ahmad, a été interdit de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans. Il devra en outre s’acquitter d’une amende s’élevant à 200 000 Francs suisses. La décision a été prononcée ce lundi 23 novembre par La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
Il lui est reproché d’avoir enfreint son Devoir de loyauté, l’Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages, l’Abus de pouvoir et de Détournement de fonds sur la période entre 2017 et 2019. Il s’agit sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités.
Arrivé en remplacement du camerounais Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, a été élu à la tête de la CAF pour effacer le système mis en place par son prédécesseur qui a régné sans partage durant plusieurs années. Il est vu comme une véritable alternative pouvant aider l’instance faîtière du football africain à se relever.
Par conséquence, son 1er vice-président, Constant Omari Selemani, va assurer l’intérim jusqu’au mois de mars où l’institution élira son nouveau président à l’issue des élections qui y seront organisées.
Michel TOBO