Le contrat de Chancel Mbemba avec l’Olympique de Marseille a pris officiellement fin ce mercredi 7 mai. Il est désormais libre de négocier avec qu’il veut à partir de cet instant.
C’est la fin officielle d’un feuilleton qui aura tenu en haleine le public sportif durant presque une saison et qui se termine, comme c’était pressenti, sans vainqueur et ni vaincu. Le défenseur central international congolaus était en conflit ouvert avec les dirigeants de l’Olympique de Marseille depuis l’entame de la saison. Un différend qui est né d’un transfert raté à Al Shabab (D1 Arabie Saoudite) qui avait proposé une grosse somme pour racheter la dernière année de contrat du congolais mais cela ne s’est pas bien passé visiblement entre le joueur et ses dirigeants au sujet de la répartition des dividendes de cette transaction selon la presse française.
Dès lors, un bras de fer s’est installé entre les deux parties, personne ne voulant céder aux exigences de l’autre. Dès là, il sera écarté du groupe professionnel, le club phocéen va sanctionner le défenseur central congolais en le mettant à pied avec même une privation d’une partie de son salaire pour avoir refusé d’aller s’entraîner avec l’équipe réserve et mais également pour avoir tenu des propos considérés comme blessants à l’endroit du responsable des équipes des jeunes du club. Ce dernier avait même envisager de le licencier mais cela aurait une décision coûteuse en terme des finances et cela allait nuire à l’image de l’équipe.
Ayant eu vent de la situation, la Ligue professionnelle française a pris cause et effet pour le joueur demandant à Marseille de le réintégrer sous peine des sanctions financières parce que le joueur est encore sous contrat. Bien qu’il avait repris les entraînements, il y avait peu de chance de le voir rejouer. Il a refusé toutes les offres que le club lui a proposé et a pris la décision de rester ainsi ne se contentant que des rencontres des qualifications pour la prochaine Coupe du monde avec la sélection nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) qui l’occupent pour le moment.
Michel TOBO