La ligue nationale de football (LINAFOOT) a tenu, ce jeudi 5 octobre, au siège de la fédération congolaise de football association (FECOFA) son assemblée générale ordinaire pour la saison 2016-2017.
Réagissant devant la presse à la fin ces assises, Jeff Kapondo Kantanga a éclairé la lanterne sur le fait qu’il n’y ait pas eu assemblée extraordinaire élective, alors que le comité qu’il pilote depuis 3 ans est déjà fin mandat. Pour le président sortant, cette décision a été prise dans le seul but de ne pas préjudicier le cours normal du championnat de la saison sportive 2017-2018.
«Comme vous le savez, il y a plus de deux mois, notre championnat devait légalement débuter. Mais il y a eu certains préalables qui n’étaient pas encore réunis pour permettre à la LINAFOOT de lancer ce championnat. Et ce dernier ne pouvait pas non plus commencer avant la tenue de l’Assemblée. Ce qui fait que nous avons palier au plus pressé, pour dans un premier temps organiser l’Assemblée générale ordinaire et faire en sorte que le championnat débute. Alors que commencer par l’assemblée extraordinaire élective, avant le début du championnat, ça allait faire trainer les choses en longueur et compromettre la fin normale du championnat de cette année. Car pour organiser une assemblée extraordinaire élective, il y a des préalables qu’il faut respecter, et le minimum de temps que ça peut prendre, c’est trois semaines. Au regard du timing qu’il faut pour organiser notre championnat, si on procédait de la sorte, on accuserait un énorme retard, qui ferait que le tournoi ne se termine pas. D’où l’intérêt pour nous, membres du comité sortant, était de commencer par l’assemblée ordinaire, lancer le championnat et à tout moment l’assemblée extraordinaire élective peut se tenir.», a dit Jeff Kapondo Kantanga.
Il est à noter que cette assemblée générale ordinaire n’a connu que la participation des délégués des clubs ayant pris part à la dernière phase du championnat (Play-off), et la date du démarrage de la nouvelle édition tant attendue n’a pas été révélée.
Japhet Toko