L’As V.Club reçoit ce mercredi 17 avril la formation de Lubumbashi Sport. Ce sera pour le compte de la suite du championnat national de football.
Les Dauphins Noirs de Kinshasa sont toujours en course pour le titre mais ont été freinés dans leur élan il y a quelques jours par le Fc Renaissance du Congo (0-0). Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont perdu un de leurs meilleurs atouts offensifs en la personne de Jean-Marc Makusu, qui souffre d’une double fracture tibia-péroné suite à un tacle sévère de Nzungu Mafuana.
« Ce sont des choses qui nous pointaient au nez depuis longtemps. Il y a des équipes qui viennent jouer contre V.Club une détermination exagérée. Nous avons souvent réussi à dévier mais cela devait nous arrive…Dommage. Nous avons déjà connu le coup avec Mabele. Nous ne sommes pas à l’abri de cela du fait que nous sommes favoris où certains pensent que pour jouer avec V.Club, il faut casser les joueurs. Malheureusement, c’est arrivé. Cela a affecté le moral des autres à la mi-temps mais la meilleure de manière aurait été de gagner le match au lieu de pleurer. Mais là, le moral est reparti. Nous sommes des compétiteurs. Il y a un match à faire ce mercredi et deux autres qui vont suivre face à Mazembe et Dcmp. Il faut passer au-dessus de cela », a constaté, Jean-Florent Ibenge Ikwange, l’entraineur de V.Club en conférence de presse d’avant-match.
Si pour l’instant, rien n’est encore joué, il leur faudra maintenant une régularité sans faille pour aller chercher ce titre. Mais hormis ce match face à Lubumbashi Sport, qui lutte également pour le maintien et qui reste un nul (1-1) obtenu à Bunia face à Mont Bleu, les Kinois auront deux rendez-vous cruciaux dans quelques jours avec des grosses explications face au TP Mazembe et au Daring Club Motema Pembe (Dcmp), deux rencontres dont, à coup sûr, les résultats scelleront leur sort pour la suite de ce tournoi.
C’est donc avec beaucoup de tact et de délicatesse qu’il faudra aborder le match de ce mercredi afin de se mettre en conditions avant les deux « finales » qui arrivent dans quelques jours.
Michel TOBO