Les Léopards dames de la République démocratique du Congo (RDC) jouent gros face aux Banyana Banyana d’Afrique du Sud ce mardi 28 octobre 2025 à Johannesburg pour un duel retour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine Maroc 2026.
Sud-Africaines et Congolaises s’offrent une affiche d’envergure entre grosses cylindrées et petites poussines sur papier. Les visiteuses, qui refusent de se saborder en victimes désignées, vont livrer forcément leur match de la décennie. Revigorées, fortes d’une première manche de référence créditée d’une ribambelle de situations franches vandalisées, les féminines sont à l’assaut des championnes d’Afrique 2022, très prenables. La recette avec laquelle elles négocieront ces énièmes retrouvailles en deux ans réside dans une mentalité décomplexée sans commune mesure. Elles vont sans doute titiller, dans son dernier campement, une sélection sud-africaine en fin de cycle. Les arguments offensifs à faire valoir pour panser la plaie de l’inefficacité devant le but de la dernière fois sont en pelle. Nonchalantes mercredi 22 octobre, Kanjinga et Mawete sont appelées à répondre sous tous les coups avec leur tranchant pour plier ce match.
« L’objectif, c’est de gagner le match et de se qualifier. Nous sommes motivées et concentrées. Nous avions eu beaucoup d’occasions sans en marquer une. On va arranger ça demain. Le coach nous a parlé et montré des choses importantes. On va corriger nos erreurs de la fois passée. C’est une grande équipe, nous aussi on est une grande équipe, on va essayer de les dominer. On garde toujours l’espoir », a rassuré Flavine Mawete.
Buteuse contre les Lionnes de l’Atlas du Maroc à la CAN 2024 d’une frappe enroulée angle opposé, la vice-capitaine des Léopards dames est une arme fatale en situation de ballons en profondeur. Appel, contre-appel entre les lignes, fixation : l’attaquante de Dux Logroño a toute une palette à faire valoir face à un bloc désorganisé en phase défensive. Une synchronisation avec sa demi-neuf dans les mouvements entre les interlignes fait d’elle un élément clé du 3-5-2, mieux, du 4-2-3-1.
Jenovic Lumbuenadio
