Cédric Bakambu est revenu en Chine le mardi 2 mars comme l’annonce la presse locale. Aucune image n’a filtrée de ce retour.
Le joueur formé à Sochaux (D2 France) n’a toujours pas repris l’entraînement avec le Beijing Guoan sous la houlette du serbe Slaven Bilic (Photo) à Haikou. Ce dernier a repris la direction du staff technique au début du mois de janvier dernier en remplacement du français Bruno Genesio dont le contrat était arrivé à terme. Le club a entamé sa 4ème semaine de préparation où les internationaux chinois, en stage avec la sélection nationale il y a quelques jours, ont rejoint le groupe.
Selon la presse chinoise, l’attaquant international congolais devait effectivement quitté le club en compagnie des autres expatriés tels que le brésilien Renato Augusto et l’espagnol Jonathan Viera.
L’attaquant formé à Sochaux (D2 France) est le plus gros salaire de son club et le 2ème de l’ensemble du championnat derrière le brésilien Oscar (Shanghai SIPG-21 millions d’euros) avec 18 millions d’euros.
Les nouvelles restrictions gouvernementales liées au plafonement des salaires des joueurs expatriés viennent carrement de mettre en mal leur situation. Ce sont plus les clubs qui sont perdants parce qu’ils sont obligés de résilier les contrats et du coup donner des indemnités de sortie. C’est le cas de deux équatoriens Miller Bolanos et Fidel Martinez du Shanghai Shenhua, du brésilien Renatinho et du serbe Dusko Tosic du Guangzhou R&F qui sont officiellement partis. Ils ne sont pas les seuls parce que d’autres sont entrain de partir comme le venezuelien Salomon Rondon qui vient de s’engager avec le CSKA Moscou (D1 Russie) en provenance du Dalian Yifan.
Pour les deux prochaines saisons, les clubs chinois ont été contraints de n’avoir que 75 millions d’euros comme budget pour toute la saison et la masse salariale ne doit pas dépasser 10 millions d’euros. Le club qui dépassera ce montant de 20% se fera déduire des points allant de 6 à 12. Le joueur chinois touchera 629.000 euros par an et les expatriés 3 millions d’euros.
Michel TOBO
