Le FC MK Étanchéité s’est qualifié en finale (la troisième de son histoire) grâce à un service minimum (1-0) obtenu au stade des Martyrs ce jeudi 10 juillet 2025 au grand dame de l’AC Rangers.
14 ans après, les Mokeys de Kinshasa retrouvent la grande finale de cette 59e Coupe du Congo. Ils sont à 90 minutes de renouer avec leur glorieux et faste passé. Ce long chemin parcours jusqu’ici est une consécration bien méritée dans l’ensemble en termes de gestion de l’avance acquise à la 39e minute par l’entremise de Loïs Sikatenda. Bien en place défensivement : les Sang et Or ont frappé sans tituber au meilleur moment dans cette affiche à la saveur d’une finale. Pour une telle rencontre toute aussi rythmée que verrouillée, il fallait donc avoir du répondant à la fois devant et derrière.

C’est en vrai dire un match pauvres situations durant les 90 minutes à l’exception du deuxième buts de la campagne de Sikatenda. Les doubles vainqueurs de la Coupe du Congo en 2014 et 2015 sont ceux qui jouaient la meilleure partition à tous points de vue gênants au maximum dans leurs turpitudes les finalistes malheureux de 2022 qui espéraient à un éclair de génie pour faire sauter le verrou du bloc médian des Lembasteques. Dark Kabangu dans l’axe exerçait un pressing haut sur Jeancy Lita Demani (son ancien compère au FC St Eloi Lupopo). « El Kuluna » (son surnom), s’est révélé inamovible : une stratégie du Coach Mobanza Lombi qui gênait la communication des académiciens entre les lignes. L’ancien immaculé qui remplaçait à l’heure de jeu Patrick Biduaya (le meilleur buteur de cette Coupe du Congo avec 3 buts), a l’occasion de conduire MK comme dans le temps : à sa troisième consécration. Il deviendrait de surcroît le joueur le plus titré de la compétition avec quatre médailles d’or dans son escarcelle comme mérite.
Le diimanche les Rouges et Oranges de Papy Labila et Max Mokey : promus la saison prochaine pour la Ligue 1 sont dans l’obligation de parachever leur saison de rêve avec une double consécration. Ce serait le sceau final pour marquer le retour pharaonique au devant de la scène nationale et internationale des anciens huitièmes de finalistes (évincés par Warri Wolves du Nigeria) à la même Coupe de la Confédération comme en 2015. Le contraire serait une totale désillusion sans précédent vu l’investissement et les sacrifices consentis dans cet exercice 2024 – 2025.
Jenovic Lumbuenadio