Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) croiseront les Éléphants de la Côte d’Ivoire en match comptant pour les demi-finales de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Les Congolais se sont qualifiés en battant le Syli national de Guinée (3-1) en quarts de finale.
Les Fauves Congolais ont réalisé un match correct où ils ont mis beaucoup d’intelligence pour s’imposer devant une équipe joueuse. Ayant pris les informations nécessaires sur le plan tactique de l’adversaire, le staff congolais a décidé de jouer grouper et de procéder par des contres, ce qui a marché. Il ne fallait surtout pas se découvrir pour éviter de tomber dans le piège guinéen. Pour la première fois dans ce tournoi, les Congolais ont gagné bien qu’ils avaient les capacités de le faire depuis le premier match face aux Chipolopolo Boys de la Zambie.
«On a su créér du caractère au sein du groupe. Avec cette confiance gagnée lors de deux derniers matchs et l’engouement qui va avec, c’est ce qui nous permet quelle que soit l’issue du match d’être à même de donner tout. Il fallait trouver de la motivation. On passait par beaucoup de moments incroyables surtout avec le changement de staff, il fallait toute de suite mettre les idées du coach en place, c’est clair qu’avec les principes du coach actuel, ça prendra du temps, mais on se force d’y se mettre. Pour gagner un match de la CAN, il faut être prêt sur plusieurs points. Que ce soit physiquement, tactiquement et mentalement. Aucune équipe ne joue pour qu’elle soit menée afin qu’elle réagisse.Toutes les deux équipes ont à cœur d’aller loin. À notre niveau, on avance tranquillement. On est sereins. On a de la confiance à nos qualités !», a déclaré Max-Alain Gradel à la conférence de presse d’avant-match.
Face à la Côte d’Ivoire, il faudra être mentalement au point devant un adversaire qui va jouer devant ses milliers de supporters. Ce sera forcément compliqué mais c’est possible d’aller chercher cette qualification parce que les ivoiriens ont perdu deux matchs dans ce tournoi, par conséquent faillibles.
Michel TOBO, Envoyé Spécial à Abidjan