Alors que tout semblait se passer dans la quiétude dans la tanière des Léopards, une affaire très bizarre a surgi de nulle part et cette dernière peut plomber l’ambiance de cette préparation que les fauves congolais ont entamé depuis une semaine si les autorités de la Fédération Congolaise de Football Association (Fécofa) ne prennent pas des dispositions qui s’imposent.
En effet, le public sportif national a appris, le vendredi 7 juin, avec stupéfaction la nouvelle qui faisait état de la non-participation de Yannick Bolasie à la Coupe d’Afrique des Nations en Egypte pour cause des soucis physiques. Cette information ne pouvait qu’étonner plus d’un dans la mesure où nous savons comment le joueur d’Everton, prêté à Anderlecht en 2ème partie de saison, a fini son championnat. Ces soucis physiques ne pouvaient en aucun cas constituaient un obstacle. La préparation ayant démarré depuis plus d’une semaine, l’ailier trainait encore les pieds en Belgique et s’est présenté très en retard au camp de base de l’équipe nationale à Marbella en Espagne. Il a été puni certainement puni par le staff technique, qui, d’une manière diplomatique, a annoncé au reste du groupe que le joueur ne serait pas cette campagne.
Mais revirement de situation inattendu, ce samedi 8 juin, le président de la Fécofa, Constant Omari Selemani, en bon conciliateur, vient d’annoncer le retour du joueur et a affirmé qu’il prendra part à la suite de la préparation. Est-ce que cela était-il judicieux et opportun ? L’avenir nous le dira peut-être.
Au regard de tout ce flou que d’aucuns s’expliquent, des questions légitimes peuvent se poser. Qu’est-ce qui se passe au sein de cette sélection nationale alors que tout a été fait pour que cette préparation se passe dans les meilleures conditions ? A quoi joue-t-on alors que les Léopards sont très attendus par rapport à leur statut (5ème nation sur le plan africain au classement Fifa) à quelques jours de début de la Coupe d’Afrique des Nations ? Est-ce que cette sélection avait besoin de cet incident maintenant ?
Ce qui est certain cette équipe ainsi que son staff technique n’ont plus droit à l’erreur comparativement à ce qui s’est passé au Gabon en 2017 elle s’est faite sortir en quart de finale alors qu’elle avait la faveur des pronostics. L’opinion publique sportive congolaise, déjà très critique à leur égard depuis l’arrivée de Jean-Florent Ibenge Ikwange, n’acceptera certainement plus autre échec en quart de finale. D’où cet incident ne devra pas constituer un motif de désunion au sein de ce groupe pour la concentration soit au maximum déjà le samedi 22 juin face à l’Ouganda lors de l’entame du tournoi par les fauves congolais.
Michel TOBO