Le nouveau comité de la Confédération Africaine de Football (CAF) a tenu sa toute première réunion juste après l’élection de Patrice Motsepe à la tête l’instance. Plusieurs décisions ont été prises notamment celle d’augmenter le nombre des vice-présidents qui passe de 3 à 5.
Le tout nouveau président a, par après, animée une conférence de presse où il a expliqué le contenu de son programme qui sera principalement axé sur la réappropriation de l’indépendance du football africain sur le plan financier et technique.
« Le visage du football africain ne sera plus jamais le même et je suis très enthousiaste. Il est urgent de produire des résultats. Nous devons nous assurer que le football africain n’est pas seulement compétitif, mais est aussi une réussite mondiale. L’Afrique dépense des millions de dollars chaque année pour payer les droits télévisuels et voir des matchs en dehors de l’Afrique. Il est nécessaire de fabriquer nos propres produits. 95% de nos conversations porteront sur le football, mais aussi 5% où nous discuterons de l’importance des partenariats avec le secteur privé. Nous devons restaurer la fierté, la dignité et le respect de l’Afrique », a-t-il déclaré .
Patrice Motsepe a élu à la tête de la Confédération Africaine de Football (CAF) à l’issue de la 43ème assemblée générale Ordinaire et élective de l’instance faîtière du football continental à Rabat au Maroc. Il devient le 7ème président de cette confédération. Selon plusieurs sources, il a été élu par acclamations.
Âgé de 59 ans, l’homme d’affaires sud-africain et propriétaire des Mamelodi Sundowns, remplace le malgache Ahmad Ahmad suspendu pour deux ans, après recours, de toute activité liée au football suite à des soupçons de corruption, par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
C’est une élection qui aura fait parler d’elle après le consensus crée autour du candidat sud-africain et voulu par Gianni Infantino, le président suisse de la FIFA. Trois autres candidats étaient normalement en course pour ce poste à savoir: le sénégalais Augustin Senghor, le mauritanien Ahmed Yahya et l’ivoirien Jacques Anouma malgré que ce dernier avaient essayé de résister. Tout ce monde aura droit logiquement à des postes de vice-présidents lors de ce mandat.
Michel TOBO