Ahmad Ahmad va faire appel auprès du Tribunal Arbitral au Sport (TAS) de la décision de la chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) lui interdisant toute liée au football pour les cinq prochaines années. Il avait réuni le mardi 24 novembre l’ensemble de ses avocats pour étudier leur stratégie de défense.
«Je conteste la sanction qui m’a été imposée. Au-delà de mon cas, c’est l’autodétermination du football en Afrique qui est attaquée», a-t-il dit sur ses réseaux sociaux. Ce message est accompagné d’un communiqué officiel de son équipe d’avocats.
Il lui est reproché d’avoir enfreint son Devoir de loyauté, l’Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages, l’Abus de pouvoir et de Détournement de fonds sur la période entre 2017 et 2019. Il s’agit sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités.
Arrivé en remplacement du camerounais Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, a été élu à la tête de la CAF pour effacer le système mis en place par son prédécesseur qui a régné sans partage durant plusieurs années. Il était vu comme une véritable alternative pouvant aider l’instance faîtière du football africain à se relever.
Par conséquence, son 1er vice-président, Constant Omari Selemani, va assurer l’intérim jusqu’au mois de mars où l’institution élira son nouveau président à l’issue des élections qui y seront organisées.
Michel TOBO