Le Difaa Hassani El Jadida vient de réagir par rapport à la situation actuelle de Ricky Tulenge se trouvant maintenant à Kinshasa depuis quelques jours. Ce dernier s’est entrainé avec l’As V.Club ce mardi 27 août dans la matinée.
Dans un communiqué publié sur ses réseaux, la formation marocaine ne comprend pas pour quelles raisons le joueur s’entraine avec un autre club alors qu’il a paraphé un contrat avec lui et a effectué la présaison normalement depuis la signature de son contrat.
« Immédiatement après son retour de préparation en Turquie, le joueur a déclaré que sa petite famille avait des difficultés à obtenir un visa pour le Maroc, ce qui coïncidait avec les graves brûlures de sa fille qui avaient nécessité son transfert urgent à l’hôpital. C’est ce qui aurait accéléré son voyage humanitaire au Congo. Cependant, le joueur a tardé à se revenir dans son équipe et à divulguer des photos de ce dernier avec une autre équipe. Le Difaa Hassani El Jadida a un contrat professionnel de quatre ans avec le joueur », peut-on lire dans ce communiqué.
Par ailleurs, le club marocain a affirmé qu’il avait entamé des procédures judiciaires pour entrer dans ses droits concernant le joueur.
Du côté de l’As V.Club, on est conscient de cet état de chose raison pour laquelle, le joueur fera une déclaration pour non-respect de contrat dans les prochains jours.
«On travaille sur ce dossier depuis deux semaines. On attendait finir avec nos matches de la Ligue des champions pour qu’il démarre avec les entraînements. Entre temps, nous allons le suivre au niveau de la Fédération. Il était au Maroc où il a signé son contrat. Mais selon lui, le club (Difaâ El Jadida ndlr) n’en a pas respecté les clauses. Il fera une déclaration sur l’honneur que nous allons basculer au niveau du système FIFA et nous attendrons la réponse. Il a exprimé le vœu d’évoluer dans V.Club et nous ne pouvons qu’accepter puisque c’est un très bon joueur qui peut nous apporter beaucoup de choses », a dit à FOOT.CD, Raphael Esabe, secrétaire sportif adjoint des Vert et Noir de Kinshasa.
Michel TOBO
