La réaction est plus que positive au vu du marathon qui a caractérisé le dossier Ben Malango Ngita versus TP Mazembe de Lubumbashi. La date de l’éclatement d’un litige est connue mais son dénouement n’est jamais gagné d’avance car c’est une confrontation d’arguments contraires entre parties au dossier.
« Après que le joueur Ben Malango était passé dans nos locaux dans la commune de Limete, muni de toutes ses preuves matérielles, l’Union des footballeurs du Congo (UFC) était confiante sur l’issue, d’autant plus que cette affaire sentait la falsification de documents en antidatant le contrat liant les deux parties (Malango et le TP Mazembe). Malgré cette situation, malencontreuse, UFC et Malango étaient confiants », a confié Laguine Kisangani, le directeur administratif et financier de l’Union des Footballeurs du Congo (UFC).
Et d’ajouter
« Il faudra signaler qu’il y a eu effectivement une franche collaboration entre la FIFPro et l’UFC dans ce dossier. Dès le départ, l’UFC avait fait part de cette situation à la Direction juridique de la FIFPro. Cette dernière avait doté Ben Malango des avocats expérimentés car ce procès à Nyon en Suisse au siège du Tribunal arbitral du Sport (TAS). Mais au préalable, l’UFC avait connu une série de mails avec le TP Mazembe pour une attente à l’amiable, mais en vain. L’UFC, au travers de son Directeur administratif et financier avait témoigné via visioconférence lors d’une audience au TAS ».
Le syndicat congolais reste droit dans ses bottes afin de continuer à défendre les intérêts des footballeurs. L’UFC demande à tous les footballeurs qui connaissent l’existence de leur syndicat d’en faire large écho auprès de leurs coéquipiers, surtout l’assistance juridico-administrative est gratuite.
Après Alain Kaluyituka Dioko (un autre ancien du TP Mazembe, c’est le tour de Ben Malango d’obtenir gain de cause face au club de la capitale cuprifère, suite à l’implication de la FIFPro. Cela démontre noir sur blanc qu’il n’y a de discrimination !