Patrice Motsepe a élu à la tête de la Confédération Africaine de Football (CAF) à l’issue de la 43ème assemblée générale de l’instance faîtière du football continental à Rabat au Maroc. Il devient le 7ème président de cette confédération. Selon plusieurs sources, il a été élu par acclamations.
Présent bien évidemment au cours de ces assises, le président la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), le suisse Gianni Infantino, a adressé ses félicitations au nouveau président et a réaffirmé son engagement envers le football national continental.
«Nous connaissons les valeurs du football, mais la valeur la plus importante est l’esprit d’équipe. C’est l’esprit d’équipe dont nous avons été témoins ces jours-ci en Afrique. Je l’ai déjà dit et je le répète. Il faut arrêter de dire qu’il est nécessaire de développer le football africain. Il s’agit de le projeter au sommet du football mondial. Le temps des discussions a cessé. Nous devons avancer, et nous devons avancer en équipe: en tant qu’équipe de la CAF et de la FIFA qui comprend également toutes les confédérations et associations du monde entier. Vous êtes la CAF. Vous êtes FIFA. Je souhaite le meilleur pour les quatre prochaines années, à la nouvelle équipe de tête de la CAF, du football africain, et à Patrice Motsepe, à tous ceux qui ont été impliqués, à Augustin, Ahmed, Jacques et tout le monde. Je tiens à vous assurer que la FIFA n’est pas à vos côtés. La FIFA est avec vous», a-t-il déclaré dans son adresse à l’assemblée.
C’est une élection qui aura fait parler d’elle après le consensus crée autour du candidat sud-africain et voulu par Gianni Infantino, le président suisse de la FIFA. Trois autres candidats étaient normalement en course pour ce poste à savoir: le sénégalais Augustin Senghor, le mauritanien Ahmed Yahya et l’ivoirien Jacques Anouma malgré que ce dernier avaient essayé de résister. Tout ce monde aura droit logiquement à des postes de vice-présidents.
Comme son prédécesseur, Patrice Motsepe aura comme mission de redorer l’image de l’instance qui croupit depuis quelques temps sur des soupçons de corruption depuis le camerounais Issa Hayatou.
Michel TOBO
