Claude Makelele et Eupen (D1 Belgique) disputent en ce moment les Play Off 2 pour la course à une place pour l’Europa League, la saison prochaine. Contrairement à la saison dernière, ils ont beaucoup donné pour assurer leur maintien, acquis déjà depuis quelques semaines.
Mais, depuis, l’ancien milieu défensif international français d’origine congolaise et le club qu’il entraîne traversent une période creuse avec des résultats en dents de scie. Le natif de Kinshasa a trouvé une raison pour expliquer cela.
« C’est cela qui nous fragilise et on voit vraiment nos faiblesses au niveau de la finition. Comment inverser cette tendance ? Avec de nouveaux attaquants ? Non, il n’y a que le travail. Je savais que c’était notre faiblesse et je l’ai répété. On s’est maintenu sans avoir cette capacité offensive. Le groupe a fait avec. Il ne faut pas se le cacher, certains joueurs n’ont pas le niveau, tout simplement. On le sait depuis le début de la saison. Avec le club et les dirigeants, on va essayer d’anticiper en vue de la saison prochaine. Il faut qu’on s’améliore pour récupérer des joueurs qui vont nous apporter un peu plus la saison prochaine et il faut commencer à travailler dès maintenant », a-t-il dit en parlant de son équipe.
Ces propos peuvent être facilement associés à ceux du sélectionneur national de la République Démocratique du Congo (RDC), Jean-Florent Ibenge Ikwange, lors d’une récente sortie médiatique qui hésitait, tout en restant sceptique, sur la capacité réelle des joueurs composants l’équipe nationale de la RDC d’aller remporter la prochaine Coupe d’Afrique des Nations en Egypte, au mois de juin, au regard de la réalité actuelle dans le football de haut niveau.
Michel TOBO