Arrivé cet hiver au Racing Club Genk en provenance de Standard de Liège, l’ailier international congolais, Dieumerci Ndongala, s’est longuement entretenu, ce jeudi 22 février avec les confrères belges du Sport Magazine, à un jour de la réception du Royal Antwerp, pour le compte de la 28ème journée du championnat.
Au cours de cet entretien, le congolais qui fait un excellent début avec le Rc Genk (1 but, une fois élu homme du match) après seulement trois sorties, est revenu tout d’abord sur son passage chez les « Rouches », avant d’évoquer sa relation avec son ancien et actuel entraineur.
« Normalement, quand je joue, je ne me prends pas la tête. Je joue comme dans la rue. Là, mon jeu manquait non seulement de folie, mais aussi de personnalité. C’était très stéréotypé. Un peu comme le jeu du Standard en début de saison. Sauf que chez moi, ça se voyait beaucoup plus. Il y avait pas mal d’attentes à mon égard. Maintenant, je sens que ça revient. Il fallait reprendre du plaisir avant tout. Je savais très bien que je n’étais pas à mon niveau. À un moment donné, je suis bien revenu, contre Ostende en quart de finale de la Coupe. C’est dommage que je n’ai pas pu enchaîner. J’étais bien, j’étais en train de revenir, mais il y avait une équipe en place. Puis, il y a eu le stage (en janvier, à Marbella, nldr), où je n’ai joué que quinze minutes, et j’ai senti que le coach n’allait peut-être pas m’aider à retrouver cette confiance dont j’avais besoin. », a-t-il déclaré au sujet de son passage au Standard de Liège.
En outre, Dieumerci Ndongala se dit d’avoir la totale confiance de son actuel entraineur, comme cela fut le cas du côté de Sporting Charleroi entre 2013 et 2016.
« Ça ne m’a pas aidé qu’on me demande de jouer trop carré. J’essayais trop d’appliquer ce qu’on me demandait, de ne pas trop garder le ballon, par exemple. Tandis qu’ici, le coach (Philippe Clement, ndlr) me donne la liberté de bouger, de faire des appels dans les espaces. En fait, il me donne la liberté que Mazzù me donnait à Charleroi. Mais je pense que maintenant, avec Mehdi Carcela, Sa Pinto va devoir lui donner cette liberté. Ce n’est pas quelqu’un qu’il faut brider. », a-t-il ajouté.
S’agissant de sa relation avec son ex coach, Ricardo Sa Pinto, le joueur de 26 ans s’est dit de n’avoir jamais été un poids ou encore un problème contre le technicien portugais.
« Notre relation était bonne. C’est clair qu’après le stage, il ne m’a pas repris parce qu’il trouvait que je manquais d’énergie, d’envie. J’espérais repartir sur de nouvelles bases, mais il pensait que je n’allais pas apporter un plus… Il avait ses raisons. Je respecte ses choix. », a conclu Dieumerci Ndongala.
Japhet Toko