Cédric Bakambu fait une entame de saison flamboyante avec Villareal. Déjà auteur de 8 buts (2ème meilleur buteur du championnat, juste derrière Lionel Messi avec 12 réalisations), l’avant-centre international reste sur une constance qui est la sienne depuis maintenant quatre ans quand il a pris la décision de quitter Sochaux, son club formateur, et la France pour émigrer en Turquie où le monde du football allait découvrir tout son savoir-faire.
Et pourtant ça n’a été toujours facile pour l’attaquant international congolais qui a travaillé énormément pour arriver à ce niveau. Tout n’a pas rose lors de ses débuts à Sochaux où il manquait justement une certaine régularité et de la précision.
« À Sochaux, on voyait qu’il avait des qualités physiques, qu’il était rapide, qu’il pouvait faire la différence tout seul sur certains matchs… Mais il manquait quand même de constance et d’adresse devant le but. Il n’impressionnait pas vraiment. D’ailleurs, Jordan Ayew l’avait remis sur le banc. Donc oui, ça m’étonne de le voir si efficace et si régulier aujourd’hui. S’il arrivait à se créer des occasions, il en manquait pas mal. Donc je pensais que ça lui jouerait des tours. Il a toujours été sûr de lui, même s’il a connu des périodes de doute propres aux attaquants. Il était déjà très positif il y a quelques années, et ne lâchait jamais. Il dispose d’une discipline de travail qui lui permet de conserver sa grosse confiance », a déclaré Pierre-Alain Frau, un de ses anciens coéquipiers à Sochaux, à nos confrères français de Sofoot.fr.
Michel TOBO